Mon enfance, dans mon coeur,
Subsistait avec aisance.
J’ai souffert de ta rigueur
Tu as tué mon enfance !
En son midi l’ample été
Voit ses roses qui renaissent,
Ainsi brillait ma beauté :
Tu as tué ma jeunesse !
Et pendant que tu détruis
Ma vie aux luisantes ailes,
Moi je t’offre un divin fruit :
La renommée éternelle…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles