Crois-moi, ce n’est pas aisément
Que l’on supporte un beau visage :
Il peut dispenser le tourment
Que confère un clair paysage.
– Je sais la coalition,
L’alliance, la connivence
De ton regard sans passion
Et de ta lèvre qui s’avance.
Et pourtant nul ne dépérit,
Sauf moi, de cette grâce étrange
Où ton oeil triste se mélange
Avec ta bouche qui sourit…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles