Lorsque je souffre trop de ton brillant visage,
Quand mon coeur asservi ne peut plus te quitter,
Je songe qu’autrefois de lointains paysages,
Des ports et leurs vaisseaux, de fameuses cités
M’éblouissaient ainsi; mon désir irrité
Croyait ne pas pouvoir vivre sans ces rivages…
Je n’en eus plus besoin quand je les eus chantés.
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles