Ceux qui, hors du rêve et des transes
Par quoi le souffle est empêché,
Goûtent d’heureuses impudences,
Semblent par le sort protégés.
Nul dieu jaloux n’est attaché
A punir leur insouciance,
– Et peut-être que la souffrance
Est l’unique et sombre péché.
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles