Il fut un temps où, turbulente,
Sous les yeux des astres divins,
Grave, ignorant que tout est vain,
J’exigeais de rester vivante.
Aujourd’hui j’aspire au début
D’une éternelle somnolence,
Morte mille fois d’avoir bu
Tous les poisons dans ton silence…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles