L’esprit conquérant souhaitait
Une foule, et non un visage,
Mais sa force qui s’ébattait
Connaît le dolent amarrage.
Une rose, au centre du jour,
S’enveloppe de l’atmosphère;
Flèche invisible de l’amour
Une brise vient la défaire,
Et sous ce vent soudain et bref
On voit choir ses brillants pétales…
– Je ne te fais pas un grief
De toutes ces choses fatales !
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles