Moi seule je connais ta langoureuse allure,
Tous les autres regards peuvent bien s’y tromper.
Mais j’ai surpris (ô juin, par l’orage estompé !)
Comme un cristal où git l’invisible fêlure,
Ton rire épanoui, d’angoisse entrecoupé…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles