Nos maux nous ont tués; si nous vivons encor,
Ayant perdu notre âme et notre ressemblance,
Si l’esprit offensé reste soumis au corps,
C’est pour quelque secrète, amoureuse souffrance
Aux trompeuses raisons, aux mensongers ressorts,
Qui débute par l’espérance…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles