Tu sais, je n’étais pas modeste,
Je n’ignorais pas les sommets
Où je vivais, puissante, agreste;
Rêveuse, universelle, – mais
J’ai soudain vu sur ton visage
Un clair et vivant paysage,
Où, morne, insensible, lassé,
Tu m’as défendu de passer…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles